#2 La générosité
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Mis en lumière mondialement à travers l’obtention du Prix Pritzker en 2020, le duo d’architectes formé par Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal se voit récompensé pour l’ensemble de leur travail. Concentrés sur des questions de réhabilitation et de logement, ils ont su insuffler à leurs projets des valeurs pérennes. Ils voient d’ailleurs ces intentions comme une contribution au domaine architectural plus qu’à une spécificité de leur agence. Ils semblent percevoir cette reconnaissance comme une manière de rendre leurs idées contagieuses plutôt que de se mettre eux-mêmes en avant.
Le duo d’architectes assument un travail ancré dans nos préoccupations contemporaines. Notre société fait aujourd’hui état à de nombreux maux, qui touchent directement le milieu de l’architecture. La question du mal-logement est récurrente dans certaines zones du territoire français. Les ensembles de logements conçus rapidement et à grande échelle dans un contexte d’après-guerre comportent leurs défauts. Tout d’abord perçu comme une avancée sans précédent dans la modernisation du logement, les habitants se sont peu à peu senti isolés du coeur des villes et déshumanisés par des échelles grandioses. Leur village d’antan tenait désormais dans un quadrilatère de béton. Ils avaient beau jouir d’un confort matériel, la qualité sociale faisait défaut. L’activité commerciale, vectrice d’échanges sociaux, n’étaient que très peu présente dans ces nouveaux quartiers. Le ravitaillement familial hebdomadaire est de fait relégué aux zones commerciales, accessibles en voiture. Les super et hypermarchés prennent le pas sur les marchés de quartiers. Ainsi, les places publiques se voient amputés de l’un de leur rôle. Elles paraissent désertes et minérales, n’invitant pas le passant à s’arrêter pour flâner. Quoi qu’il en soit, ce dernier est gêné par le bruit des voitures qui résonne sur les parois de béton. Les habitants n’ont de toute façon pas le temps de flâner. Ils se rendent en ville pour le travail et ne rentre que pour dormir finalement. Ce malaise a rapidement été surnommé comme une maladie contagieuse : « Sarcellite ». Néanmoins, certains ensembles sont encore des exemples à retenir, comme ceux d’Émile Aillaud (voir photos ci-dessous).
Les Courtillères, Pantin - Émile Aillaud (1954) / © Clément Guillaume
Ces derniers sont reconnaissables par leurs formes courbes et leurs hauteurs raisonnables. En effet, l’architecte tient à ce que la mère qui laisse jouer son enfant dans la cour puisse facilement le surveiller ou l’appeler pour l’heure du repas (8). Cette sensibilité se retranscrit dans la conception des logements et apporte une réelle plus-value. Ainsi, nombre de ces projets semblent davantage souffrir d’un délaissement d’entretien que d’un réel manque d’attention architecturale. Les pouvoirs publics décident donc d’engager une politique d’urbanisme au début des années 2000. La stratégie du « 1 pour 1 » avait pour ambition de renouveler le parc de logement HLM français en commanditant la construction d’un bâtiment de logement pour chaque démolition d’édifice jugé vétuste. En regardant cette politique d’un autre angle, il paraît plus fructueux financièrement de renouveler entièrement les logements que de les réhabiliter, selon certains lobbys de la construction (8). Cependant, il est facilement intelligible que détruire est plus rapide que construire, créant ainsi un delta entre le nombre de logement disparus et neufs. Sans évoquer, la hausse de loyer induite par l’accession à un appartement flambant neuf. Une part croissante du budget mensuel des familles se retrouve ainsi mobilisée pour répondre au seul besoin essentiel de chacun, qui est d’habiter, réduisant fatalement leur pouvoir d’achat.
Fort de ce constat, Lacaton & Vassal ont publié une étude nommé « Plus », en collaboration avec Frédéric Druot, ayant pour but de répertorier les différents immeubles de logement dévalorisés de la région parisienne. Une fois classifiés, ils émettent certaines solutions de conservation de l’existant en fonction des différentes typologies constatées. Faire plus avec moins s’installe comme l’un de leur credo. Répondre dans l’immédiateté aux problèmes posés plutôt que d’engager cette énergie à faire table rase. Travailler la ville comme un palimpseste. Laisser les traces du passé et en faire naître un atout. La FRAC de Dunkerque est un projet de centre d’art contemporain situé dans un ancien entrepôt maritime. En premier lieu, le volume existant a été candidat a une démolition certaine. Lacaton & Vassal, impressionnés par la grandeur de l’édifice et conscients de l’attachement local à cet édifice, ont fait le choix de le préserver. Les fonctions énoncées au cahier des charges ont été logées dans un volume identique au premier juste à côté. Ainsi aujourd’hui, l’existant s’avère comme un véritable atout du projet. Il est désormais un lieu d’expérimentation pour les artistes et permet d’accueillir des évènements. Il laisse une grande possibilité d’intervention de part sa dimension.
Cette revalorisation de l’existant fait écho à un autre problème de notre société : l’environnement. Nous avons déjà tous conscience du désastre écologique de notre monde et de leurs causes. Beaucoup de domaines ont d’hors et déjà pris le virage du recyclage, surcyclage… Le mouvement de l’upcycling est déjà en marche dans le milieu de la mode (voir l’article « #3 Le bon sens - Marine Serre » à ce sujet). Faire en sorte de créer de la valeur avec ce que nous avons à notre disposition. Le premier pas vers le durable est de conserver et réparer ce qui est déjà là. Cela implique un travail conséquent d’inventaire de l’existant, d’observation, de compréhension. Il faut faire état des ressources que nous avons, comprendre leur mise en oeuvre et réfléchir à leur détournement. Pour Lacaton & Vassal, leur matière première réside dans l’existant. La réhabilitation est une action centrale dans la démarche de l’agence. Il faut « faire avec ». Il faut « arrêter de démolir » (7).
En somme, la conception du logement a connu un changement radical dans sa conception avec l’émergence des grands ensembles. Avec du recul, nous avons été amené à connaître les failles de ces méthodes. Ainsi, une prise de conscience de la discipline sur la notion d’habiter a été remis au centre du débat. Quand Anne Lacaton, nous dit qu’« habiter est la première dignité de l’homme », qu’est-ce que l’on entend par là (2) ? Comme ont vient de l’évoquer, le bien matériel ne suffit pas à ces habitants. Un autre paramètre se cache donc là-dessous, quelque chose de plus subjectif que la présence de deux vasques dans les salles de bain. Il y a de l’affect là-dedans. Un quartier a vu ses habitants grandir. Il a d’ailleurs évolué avec eux. Souvenez-vous du parc où vous avez appris à faire du vélo, sous le regard fier de vos parents. Souvenez-vous du préau où vous vous retrouviez tous les midis avec votre bande de potes, pour tousser convulsivement après avoir tiré sur votre première cigarette. Souvenez-vous de l’appartement où vous avez passé tous vos dimanches en famille, en frôlant la crise de foie après que votre grand-mère ait encore insisté pour que vous repreniez du gratin. Souvenez-vous du salon du fils de la voisine où vous avez passé des mercredis aprem entier à regarder obnubilé son grand frère jouer à GTA, et l’émerveillement que vous avez ressenti en prenant la manette à votre tour. Et enfin, souvenez-vous de votre chambre affublée d’une multitude de poster à se demander comment pouvait bien être la couleur du papier peint d’origine. Vous avez bien l’image ? Et bien, comment réagiriez-vous si tout cela se retrouvait balayé en 8 secondes sous un tas de gravats ? Comment réagiriez-vous si vos voisins de longue date se retrouvaient dispersés aux quatre coins de la ville, vos souvenirs communs avec ? Mal, sans doute.
Il est vrai que ce n’est pas très délicat de vous prendre au dépourvu en faisant jouer le côté pathos du discours. Néanmoins, cet exercice permet de vous mettre en avant la capacité du logement, et de l’architecture en général, à susciter un attachement émotionnel. Il est le premier foyer de notre identité, notre familiarité. Il nous permet de nous ancrer, d’avoir une appartenance. Il se doit ainsi d’être le support du développement de ses habitants, en leur laissant la liberté de s’approprier l’espace. Un logement aimé de ses occupants fait l’objet d’une attention particulière et donc d’une pérennité. Prenons l’exemple du projet mené pour la tour Bois-le-prêtre, à Paris. Lacaton & Vassal ont commencé leur travail par un relevé méticuleux de chaque appartement afin de cerner l’état de fonctionnement de chacun. Ils en ont profité pour établir le profil des foyers et de leurs besoins. Cette étude a permis de faire émerger, dans certains cas, une dichotomie entre les possibilités qu’offrait l’appartement et les nécessités de leurs occupants. Face à ce constat et aux nombres de rénovations nécessaires à la mise aux normes des logements, il est facile de se dire que la reconstruction est la solution adéquate. Et bien, pas forcément ! Les travaux de rénovation, ils sont à faire bien entendu. Réparons les appartements en question. Mais pour ce qui est du manque de place de certaines familles, il est possible d’envisager un re-logement dans le même immeuble. Des retraités se retrouvent dans des logements devenus trop grands après le départ de leurs enfants. Au quotidien, cela n’est pas forcément adapté à leur grand-âge. Un appartement plus petit avec moins d’entretien et possiblement en rez-de-chaussée leur conviendraient tout aussi bien. D’autre part, des jeunes couples voient sa famille s’agrandir de plus en plus. Mais, les murs de leur appartement ne sont toujours pas extensibles. Grâce à ce travail de relevé et avec de la médiation, il est possible de garantir les besoins de chacun dans l’existant. Un casse-tête organisationnel qui réussit à préserver les relations de voisinage et l’attachement des habitants à leur immeuble.
Ce temps de relevé paraît donc précieux. Cependant, le temps c’est de l’argent. Cette étape se retrouve parfois condensée au maximum dans le calendrier établi en amont du projet. Toutefois, il est important de connaître les maux avant de panser les blessures. Affiner davantage la recherche ne paraît pas être une perte de temps quand cela peut permettre de répondre plus judicieusement à la réhabilitation de ces grands ensembles.
Le métier d’architecte nous habitue parfois à tartiner du logement. En effet, les typologies connaissent beaucoup de normes, destinés au biens des usagers. On retrouve une conception régit par des dimensions, des surfaces qui répondent à un cahier des charges. C’est un exercice d’optimisation intéressant. On trouve une solution qui fonctionne alors on la duplique sur plusieurs étages. On cherche à être le plus efficace possible. Avoir un rythme constant, une maille définie implique une économie d’effort sur le chantier et donc de coût. Chacun peut comprendre facilement comment un appartement est irrigué et desservi, alors il est plus facile de le faire par centaines. Ce que l’on retrouve dans les logements de grands ensembles. Une frénésie du nombre facilité par l’arrivée de technologie de construction toujours plus efficace et abordables. Si bien qu’on oublie que même si tous les appartements de cet immeuble sont identiques. Il n’y en a pas un pareil. Ce ne sont pas 50 logements identiques, mais bien 1 foyer + 1 foyer + 1 foyer…. Il s’agit davantage d’une énumération que d’une somme. Cela s’explique par les différences de rythme de vie, de schéma familial, de passe-temps que chacun de nous entretient. La seule constante entre ces logements est leur dimension finalement. Les habitants ont donc façonnés leur lieu de vie à leur image. Ceci met en avant l’importance vitale qu’implique la notion d’intentionalités pour l’habitant, développée par Bernard Salignon (1). L’habitat ne peut s’accomplir, que s’il est lui-même inaccompli (1). Le logement doit laisser place à une série d’affordances, de potentialités. C’est-à-dire qu’il se doit de laisser la possibilité aux habitants de s’identifier à leur espace et d’être le foyer de leurs projets d’avenir. Comme un soutien, qui leur est fidèle dans le moment présent comme le futur. Bien entendu, il ne doit pas contraindre les habitants à certains usages, mais davantage les rendre possibles.
Lacaton & Vassal ont ainsi développés une expertise en travaillant dans l’intimité du logement. Leurs projets sont d’ailleurs pensés depuis l’intérieur. « Se libérer de la forme. Construire depuis l’intérieur. » (9) Ce qui pourrait suggérer un éventuel déséquilibre de niveau d’attention porté entre le chez-soi et le dehors. Après tout, l’Homme vit chez lui pour se protéger du monde extérieur et se sentir enfin en confiance dans un espace qu’il maîtrise. Et bien, il n’en ai rien puisque l’espace extérieur n’est pas vu comme un danger étranger, mais une extension de l’intérieur. Le logement n’est pas pensé contre, mais avec ce dernier. La maison Latapie fait transparaître clairement cette intention. Ils ont annexé une serre à l’unité d’habitation. Ils offrent ainsi un espace supplémentaire de vie, sans réel usage défini. La maison est capable de s’ouvrir pleinement vers la nature. Cette approche architecturale naît de l’observation avisée qui nourrit le bon sens de l’architecte. En se posant des questions pragmatiques, parfois naïves, sur la façon de vivre des gens dans leurs logements. « Aller voir l’ingéniosité d’appropriation. Comment le mec gare son camping-car devant chez lui et étend le paravent jusqu’à la maison pour avoir un nouvel espace. » (9). Anne Lacaton exprime également, au cours de sa conférence, son étonnement en constatant l’appropriation des habitants suite à la livraison de leur projet (2). Revenir plusieurs années après à la rencontre des occupants est une expérience enrichissante et étonnante. Sophie Delhay, une architecte également engagée dans la conception du logement, a connu les mêmes stupéfactions. Cette dernière a participé à l’édification de logements expérimentaux à Nantes. En offrant des espaces « non conventionnels » à la seule merci des habitants, en l’occurrence une dépendance en fond de jardin dans ce projet, il est fascinant de constater l’usage non pré-déterminé que les habitants ont décidé de lui octroyer. Que ce soit un bureau, un atelier, un salon, un abri de jardin, une chambre d’ado… D’autant plus, que ces projets ne laissent pas la possibilité aux concepteurs de connaître les futurs habitants et donc leurs besoins spécifiques en fonction de leur cellule familiale, ou encore de leur occupation (10).
« L’architecture doit travailler dans son oeuvre à sa propre disparition. » selon Salignon (1). L’architecte doit chercher à s’effacer derrière un site, un cahier des charges, une attente des populations locales. L’édifice semble avoir pour seul but d’être là, de répondre à une attente, sans être le support d’une autre aspiration. Cette attitude résonne avec les dires de Peter Zumthor (5). « The hard core of beauty » renvoie à la capacité d’un bâtiment à être conçu en accord avec son site et sa fonction. Ainsi, il développe sa propre force, sans ajout de touche artistique. L’édifice paraît ancré sans que l’on puisse s’imaginer son absence. Il est simplement là. Comme une évidence. Le projet ne s’explique qu’en un logo, voire une phrase, pour n’en exprimer que sa moelle. Elle s’apparente à la notion d’énonciabilité, mise en avant dans l’art conceptuel, avec notamment les Ready mades de Marcel Duchamp. Pour expliquer ce terme, l’intention est d’employer un langage littéral où rien n’est ajouté qui pourrait amener à parasiter l’idée portée par l’oeuvre. Ainsi, il est possible de condenser la prise de position de l’artiste par le biais d’une phrase, l’énonciabilité donc. Cette dernière peut être définie en ces termes : « Un désinvestissement de ce que les choses paraissent, à la faveur de ce que les choses sont » (6). Ainsi, on apprécie ce qui est à notre disposition pour ce qu’ils nous permettent de vivre. Pour revenir à l’architecture, ceci amène à la définir comme étant « (…) faite pour qu’en elle les choses adviennent et non pour qu’elle soit l’évènement. » (6). Le Palais de Tokyo démontre cette idée en offrant un espace toujours plus grand aux oeuvres au détriment des dorures et des finitions futiles qui viserait à mettre en avant le bâtiment par rapport aux oeuvres qu’il abrite. L’architecture n’est pas ostentatoire, éloquente mais fonctionnelle et juste.
Chez Lacaton & Vassal, cela se traduit par la quantité d’espace. « We only need to pushed by this idea of generosity. » comme le revendique Jean-Philippe Vassal (4). Il faut construire autant d’espace programmé que programmable. En d’autres termes, Ricardo Bofill énonce cette approche en ces termes « Je pense que le luxe est dans l’espace, dans un mode de vie. Mais pas dans le fait d’avoir un objet en or sur la façade d’un bâtiment. » (3). La philosophie dont l’architecture est imprégnée paraît plus riche que la beauté du geste. Ainsi, Lacaton & Vassal estiment le matériau comme un moyen. Il est secondaire dans l’équation. La première place étant réservée à la quantité d’espace (9). Ils choisissent leurs matériaux par pragmatisme et non par noblesse. En effet, depuis le début de leur pratique des mises en oeuvre simples et économiques dérivés de procédés industriels sont employés (serres horticoles pour la maison Latapie, par exemple). La connaissance constructive est au service de la qualité architecturale. C’est pourquoi un travail étroit entre conception et économie est abordé aux prémices du projet. Tous les moyens sont bons pour atteindre les objectifs spatiaux. L’apparence est une résultante, mais non un objectif en soit. Nous pouvons évoquer un de leurs principes d’exécution sur les grands ensembles : « le jardin d’hiver ». Ils ajoutent en façade un module en béton préfabriqué qui offre ainsi un espace supplémentaire à l’appartement. Les habitants profitent d’une ouverture généreuse vers l’extérieur. Cet apport à la qualité de vie des résident est doublé d’un avantage environnemental. En effet, ce nouvel espace joue le rôle de sas thermique entre appartement et le dehors (2). Un parfait exemple de réflexion entre mise en oeuvre effective, coût de l’intervention, rénovation énergétique et confort de vie de l’habitant.
En somme, Lacaton & Vassal n’ont pas envie de faire de l’architecture pour leurs pairs, mais pour les gens. Le simple fait de ne pas mettre en scène la énième chaise Breuer à côté d’une plante monstera luxuriante, lors des séances photos de leurs projets réalisés, est révélateur. Ils préfèrent immortaliser la toile cirée jaune à motif olives de Provence, à côté de la commode type rustique hérité de la belle-mère. Certes, c’est moins chic, mais c’est vrai. Ça donne envie de s’asseoir à la table et de manger du clafoutis en famille.
Sources
(1) Livre : « Qu’est-ce qu’habiter ? » de Bernard Salignon - collection Penser l’espace - éditions de La Vilette - 2010, France (156 pages).
(2) Conférence : « Siza talks » de Anne Lacaton, 18 novembre 2021 au Musée Serralves, Porto, Portugal
(3) Vidéo : « In Residence Ep 15: “Ricardo Bofill” by Albert Moya » de Nowness, Youtube, 29 septembre 2014 (5 min 48)
(4) Podcast : « "Generosity is essential in architecture" says Jean-Philippe Vassal in Dezeen's Face to Face podcast », deezen.com , Sebastian Jordahn, 22 avril 2021 (consulté le 17/01/22).
(5) Livre : « Thinking architecture » de Peter Zumthor - Birkhaüser - 1999, Suisse (112 pages)
(6) Livre : « Lacaton & Vassal : mode d’emploi » de Paulo Catrica - Pierrot le fou - 2014, Portugal (64 pages)
(7) Podcast : « Lacaton & Vassal, Prix Pritzker : "Arrêtez de démolir ! », franceculture.fr , La grande table de la culture, Olivia Gesbert.
(8) Documentaire : « Émile Aillaud : Un rêve et des hommes » de Sonia Cantalapiedra, Les films d'un jour, 2010 (58 min)
(9) Documentaire : « Lacaton et Vassal » de Leonardo di Constanzo, Les films d’ici et Paris première, 1999 (51 min)
(10) Podcast : « Sophie Delay : « Je ne suis pas seulement une architecte, je suis aussi une habitante. » » - Hors concours, Tema.archi <https://open.spotify.com/episode/0dhtNECIARiZHw3HnG68g0?si=414020b407b84c42> (01/2020)